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Arnaud Rousseau a affirmé que la mobilisation aurait lieu « à la fois à Paris et en province », à travers, sans doute, des « actions ponctuelles ».

Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, à Feugarolles (Lot-et-Garonne), le 9 janvier 2025.

Le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Arnaud Rousseau, a appelé, jeudi 15 mai, à « de nouvelles actions » en France à partir du 26 mai, pour soutenir une proposition de loi visant à « lever les contraintes » pour les agriculteurs, favorisant notamment l’accès à des pesticides.

« A partir du 26 mai, nous appelons, avec les Jeunes agriculteurs, à une nouvelle manifestation, à de nouvelles actions, parce que nous considérons aujourd’hui que, après avoir manifesté, travaillé, subi tout ce qui se passe sur le plan politique (…) les promesses qui nous sont faites ne sont pas là et c’est intolérable pour nous », a-t-il déclaré sur RMC.

C’est le 26 mai que doit débuter à l’Assemblée nationale l’examen de ce texte, une proposition de loi portée par le sénateur (Les Républicains) Laurent Duplomb. Adopté au Sénat en première lecture et actuellement en commission à l’Assemblée, ce texte est considéré comme « vital » par la FNSEA car il répond aux attentes des exploitants après la crise de l’an dernier.

« Actions ponctuelles »

« Nous n’avons aucune certitude sur ce qui se passera à la fin, ce que voteront les députés. Il est important pour nous de nous mobiliser et de nous faire entendre », a précisé le président de la FNSEA à l’Agence France-Presse. Interrogé sur la mobilisation envisagée, il a affirmé que cela se ferait « à la fois à Paris et en province », à travers sans doute des « actions ponctuelles » à une époque de l’année où les agriculteurs sont occupés dans leurs exploitations, avant les récoltes.

Arnaud Rousseau estime que la parole donnée par le gouvernement « n’est pas tenue » car le texte, qui prévoit notamment de faciliter le stockage de l’eau, l’accès aux pesticides ou l’agrandissement des élevages, est « détricoté » en commission à l’Assemblée.

La semaine dernière, devant la commission du développement durable, le texte a subi un important revers, avec la suppression d’un article ouvrant la voie à des dérogations environnementales pour certains projets de prélèvement et de stockage d’eau. En revanche, mercredi soir, devant la commission des affaires économiques, les députés ont approuvé la réintroduction dérogatoire d’un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe.

Le Monde avec AFP

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