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Guillaume Gourgues
Politiste, université de Lyon-II
Maxime Quijoux
Sociologue, CNAM-LISE
Anne-Catherine Wagner
Sociologue, université de Paris-I
En ignorant les reprises d’entreprises en coopératives, dans un contexte de départ massif de chefs d’entreprise à la retraite, le tribunal de commerce et le gouvernement ont révélé leur archaïsme en matière de conception politique de l’économie et de l’industrie, estiment, dans une tribune au « Monde », le politiste Guillaume Gourgues et les sociologues Maxime Quijoux et Anne-Catherine Wagner.
Publié aujourd’hui à 08h00 Temps de Lecture 3 min.
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Le 10 avril, le tribunal de commerce de Lyon décidait de céder l’usine Vencorex, fleuron isérois de l’industrie chimique, à son principal concurrent, le chinois Wanhua. Le repreneur ne s’engage à ne reprendre qu’une partie des activités, soit environ 50 salariés sur 450.
Cette décision a été une double erreur : non seulement elle met un terme à une activité industrielle de pointe, irriguant tout un réseau d’entreprises annexes désormais condamnées, mais elle balaye aussi d’un revers de main la proposition de reprise en entreprise coopérative portée par les syndicalistes du site.
Plus qu’une décision de justice, Vencorex incarne en réalité un choix politique. Celui de Bpifrance et plus largement de l’Etat d’ignorer les reprises d’entreprises, en imposant des équations financières insensées. Alors qu’elle pourrait sauver nombre d’entreprises et d’emplois, dans un contexte de départ massif de chefs d’entreprise à la retraite, la solution coopérative demeure largement ignorée par les pouvoirs publics.
Parmi les 65 000 redressements et liquidations de sociétés par an (en moyenne), seulement une petite dizaine est reprise par les salariés. Or, le refus de l’Etat aggrave les effets désormais bien connus de la désindustrialisation : perte de savoir-faire, destruction d’emplois, chômage de masse, isolement, paupérisation. Aussi, posons-nous une question simple : comment dépasser le constat des conséquences dramatiques de ce choix et lui opposer des alternatives politiques ?
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