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Chronique

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Isabelle Chaperon

Qatar Airways a signé, mercredi 14 mai, la plus importante commande de long-courriers jamais reçue par Boeing. Cela tombe à pic pour le constructeur américain, qui peine à relever la tête après les défaillances du 737 Max et une grève historique en 2024, relève Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h22, modifié à 11h47 Temps de Lecture 1 min.

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Le président Donald Trump, assis entre Kelly Ortberg, patron de Boeing (à gauche), et Larry Culp, patron de GE Aerospace, lors d’une table ronde d’affaires, à Doha, au Qatar, le 15 mai 2025.

Le personnel de bord le répète sans cesse. Il est essentiel de mettre son masque à oxygène en tout premier lieu, avant d’aider les autres. Donald Trump a exécuté la consigne avec brio lors de sa visite au Qatar. Pour lui d’abord, un B 747-8 luxueusement aménagé offert par la monarchie pétrolière, et ensuite une commande géante pour Boeing.

Qatar Airways a signé, mercredi 14 mai, la commande de 160 appareils (plus 50 en option) – 130 Boeing 787 et 30 Boeing 777-9 – soit la plus importante de long-courriers jamais reçue par l’avionneur américain. Et la plus conséquente jamais passée par la compagnie d’Etat qatarie, également cliente d’Airbus. Cela représente une valeur affichée de 96 milliards de dollars (86 milliards d’euros), à prendre avec autant de précaution qu’une serviette chaude en classe affaires, car les compagnies aériennes ne payent jamais les prix affichés dans les catalogues.

Cette commande géante tombe à pic pour Boeing, qui peine à relever la tête après une série noire. Fragilisé par les défaillances du 737 Max et une grève historique ayant paralysé ses deux principales usines près de Seattle pendant sept semaines en 2024, le concurrent d’Airbus a essuyé une perte proche de 12 milliards de dollars l’an passé. Boeing était même bien parti pour être une victime collatérale de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, après l’instruction donnée par Pékin à ses compagnies aériennes, en avril, de refuser les livraisons de ses appareils.

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