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Le gouvernement veut ouvrir un débat national sur l’équilibre entre financement par le travail et d’autres alternatives pour la protection sociale.
Une conférence sociale pour réfléchir au financement de la protection sociale, suggérée en mai par Emmanuel Macron, est bien en préparation, a confirmé la ministre en charge du travail dans un entretien au Journal du dimanche, diffusé samedi 28 juin.
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer collectivement l’avenir de notre modèle », a déclaré Astrid Panosyan-Bouvet, précisant mener ce projet avec la ministre des solidarités et du travail, Catherine Vautrin.
En mai, le président avait dit souhaiter la tenue « dans les prochaines semaines » d’une conférence sociale « sur le mode de financement de notre modèle social » qui « repose beaucoup trop sur le travail ».
Début juin, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, avait toutefois assuré ne pas avoir de nouvelles de cette conférence.
Dans son entretien au JDD, Astrid Panosyan-Bouvet juge que la perspective du 80ᵉ anniversaire de la Sécurité sociale, en octobre, « nous invite à un débat national lucide, sérieux, apaisé » sur le modèle social français.
La ministre en charge du travail et de l’emploi estime que « trois questions distinctes doivent être posées » sur son financement : celle du « niveau global de protection sociale », celle du « périmètre de ce que nous souhaitons continuer à financer par le travail » et enfin « celle d’un financement alternatif si certaines charges ne sont plus portées par le travail ».
« Nous ne pourrons faire l’économie d’un débat sur cette question parce que la France se caractérise par rapport aux autres pays européens par une participation beaucoup plus élevée du travail dans le financement de la protection sociale et que cela nous handicape lourdement », conclut-elle.
Fin mai, en réponse à la suggestion du chef de l’Etat, le premier ministre, François Bayrou, avait ouvert la porte à une « TVA sociale ». Ce principe, voté en 2012 mais abrogé ensuite par l’ex-président socialiste, François Hollande, consiste à compenser des baisses de cotisations pesant sur le travail par une augmentation de la TVA sur la consommation, pour en affecter une fraction à la Sécurité sociale.
Le Monde avec AFP
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