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Cet accord commercial permet au Royaume-Uni d’alléger les droits de douane américains, notamment sur les voitures, en contrepartie d’une ouverture plus large aux produits agricoles américains.

Le président américain, Donald Trump, et le premier ministre britannique, Keir Starmer, lors d’une conférence de presse, à la Maison Blanche, à Washington, aux Etats-Unis, le 27 février 2025.

En mai dernier, le Royaume-Uni avait lancé le bal des premiers accords commerciaux avec les Etats-Unis. Les droits de douane réduits sur les exportations britanniques des secteurs automobile et aérospatial vers les Etats-Unis entrent en vigueur lundi 30 juin, a annoncé le gouvernement britannique, qui négocie toujours avec Washington des exemptions pour l’acier.

A partir de lundi, « les producteurs britanniques de voitures et du secteur aérospatial bénéficieront de réductions majeures de droits de douane (…), l’accord commercial américano-britannique entrant en vigueur », a rapporté le ministère du commerce britannique dans un communiqué.

En mai, Londres et Washington ont conclu un accord prévoyant la réduction de 27,5 % à 10 % des droits de douane sur les voitures (dans la limite de 100 000 véhicules par an). Il inclut également une baisse des droits, aujourd’hui de 10 %, sur le secteur aérospatial, comme sur les moteurs d’avion du fleuron britannique Rolls-Royce.

Ces droits sont « supprimés aujourd’hui [lundi], avec un engagement de les maintenir à zéro », a rapporté le ministère du commerce britannique, qui se réjouit d’un « soutien majeur » pour le secteur aérospatial. Le premier ministre, Keir Starmer, s’est félicité de cette entrée en vigueur, qui va « préserver des secteurs-clés » de l’économie britannique en « faisant économiser des centaines de millions [de livres] chaque année et en protégeant des milliers d’emplois ».

Inquiétudes chez les agriculteurs

En contrepartie de ces baisses de droits de douane, le Royaume-Uni a accepté d’ouvrir davantage son marché à l’éthanol ou au bœuf américains (tant que ce dernier respecte les normes britanniques de sécurité alimentaire), suscitant des inquiétudes dans l’industrie chimique et chez les agriculteurs britanniques.

Londres négocie toujours en parallèle les exemptions de droits pour l’acier et l’aluminium, prévues dans l’accord annoncé en mai, contre 25 % actuellement. « Nous continuerons d’avancer et de progresser » pour faire aboutir ces discussions, affirme lundi le ministère du commerce britannique, sans préciser de calendrier.

Par ailleurs, le reste des importations de produits manufacturiers britanniques reste soumis aux nouveaux droits de douane de 10 % imposés par le président Donald Trump au Royaume-Uni comme à d’autres pays.

Le Monde avec AFP

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