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A partir du 28 juin, les sites de banque, e-commerce ou médias doivent être utilisables par tous : navigation au clavier, lisibilité des textes et de la structure des pages, sous-titres pour les vidéos… Mais seule une infime minorité respecte les normes.

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Des obligations d’accessibilité s’imposent aux sites Internet et applications mobile d’e-commerce, de banques, de médias et de services.

Faire des achats et des démarches en quelques clics, sans sortir de chez soi : quoi de plus pratique, surtout quand on est en situation de handicap ? Sauf que le numérique, qui devrait faciliter le quotidien, peut vite devenir une barrière supplémentaire. « Pour une personne aveugle, faire des courses en ligne est un parcours du combattant qui se termine souvent par un échec. Ça m’arrive fréquemment d’ajouter des objets dans un panier, mais de ne pas pouvoir le valider ou aller à la page de paiement. Quand on a des Captcha [tests requis pour différencier les utilisateurs humains des robots] avec des images, on est aussi bloqués », détaille Manuel Pereira, responsable du pôle accessibilité de l’association Valentin-Haüy. Aidé d’un logiciel de lecture d’écran, il navigue au clavier au sein de chaque page Web, dont il doit comprendre la structure, « un vrai travail de découverte qui prend du temps ».

En France, deux millions de personnes aveugles ou malvoyantes sont bloquées par des sites mal codés, des pop-up difficiles à fermer, des images sans description, des textes ou visuels peu contrastés. Et les déficients visuels ne sont pas les seuls touchés. Les interactions au clic sont un calvaire quand on est privé de motricité fine des doigts, les vidéos sans sous-titres ne conviennent pas aux malentendants, les formulaires complexes sont un casse-tête pour les personnes avec une déficience intellectuelle, certaines polices de caractères embrouillent les dyslexiques… « On va vers une dématérialisation générale. Si le numérique vous est inaccessible, plus ça va, plus vous êtes exclu », déplore M. Pereira.

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