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L’Hexagone est resté en 2024 la première destination des investissements étrangers sur le Vieux Continent, mais ils y sont au plus bas depuis huit ans, selon le baromètre annuel d’EY.

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Le président de la République, Emmanuel Macron (au centre), inaugure le laboratoire de l’entreprise d’optique franco-italienne EssilorLuxottica, à Wissous (Essonne), le 12 mai 2025, en amont de la 8ᵉ édition du sommet Choose France.

Lundi 19 mai, le sommet annuel Choose France, présidé par Emmanuel Macron et destiné à attirer les investissements étrangers devrait, une nouvelle fois, dérouler des annonces en grande pompe sur l’attractivité économique tricolore. Pas de quoi, néanmoins, balayer les performances décevantes de l’Hexagone en la matière, en détérioration continue depuis le pic enregistré en 2021. Selon le baromètre annuel du cabinet EY publié jeudi 15 mai, les investissements étrangers en France en 2024 sont au plus bas depuis 2017 (à l’exception de l’année du début du Covid, en 2020), avec 1 025 projets recensés. C’est un recul de 14 % par rapport à 2023 et de presque 20 % par rapport à 2022 et 2021.

Plus inquiétant encore : en 2024, seuls 29 000 emplois ont été créés par ces investissements, en recul de 27 % sur un an et de 35 % par rapport à 2021. Certes, il s’agissait alors d’une année faste, à égalité avec 2018 – l’élection d’Emmanuel Macron, pour son premier mandat, avait alors provoqué un certain enthousiasme des décideurs internationaux.

Ce sévère coup de mou est comparable à celui observé dans deux autres grands pays européens, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le premier est en stagnation économique depuis bientôt trois ans, tandis que le second peine à se remettre du choc du Brexit. La France reste néanmoins le premier pays d’Europe en nombre d’investissements étrangers, suivie justement du Royaume-Uni (853, − 13 % par rapport à 2023) et de l’Allemagne (608, − 17 %). Jeudi, l’Elysée a qualifié cette nouvelle première place « d’excellente nouvelle », soulignant que « ça n’allait pas de soi, il y a quelques années, que la France devienne première en termes d’attractivité en Europe ».

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