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Pionnière du féminisme dans le syndicalisme, cette catholique pratiquante, ancienne vice-présidente du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, est morte le 14 mai, à l’âge de 100 ans.

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Jeannette Laot participe à une conférence de presse de la CFDT, le 10 juillet 1980, à Paris.

Pionnière du féminisme dans le syndicalisme, figure historique de la CFDT, Jeannette Laot est morte le 14 mai à Strasbourg, à l’âge de 100 ans. Née dans une famille bretonne, catholique et de gauche, le 15 janvier 1925, à Landerneau (Finistère), elle fréquente une école catholique et devient pupille de la nation en 1938 après le décès de son père qui avait été gazé pendant la première guerre mondiale. Elle obtient cette année-là son certificat d’études et quitte l’école pour aider sa mère dans sa boucherie.

Durant l’Occupation, elle travaille chez une cousine modiste, la boucherie fermant certains jours faute d’approvisionnement. Jeannette Laot affirme vite sa volonté de concilier sa foi et son désir de justice sociale. En 1948, elle est embauchée à la manufacture de tabac de Morlaix comme ouvrière dans un atelier d’écôtage des feuilles de tabac puis à la confection de cigares. Elle adhère d’abord à Force ouvrière, mais, heurtée par sa proximité avec la direction et son anticléricalisme, elle fonde une section de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), avec le concours de militants de l’Action catholique ouvrière.

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