Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Les députés ont enterré une loi qui prévoyait l’arrêt total des centrales de Belgique en 2025 au plus tard. La coalition de centre droit espère désormais prolonger la vie de certains réacteurs jusqu’en 2045.

Article réservé aux abonnés

La centrale nucléaire de Tihange, entre Liège et Namur (Belgique), en mai 2022.

Celui qui a été surnommé « Atomic Boy » savoure sa victoire : Mathieu Bihet, 33 ans, membre du Mouvement réformateur (droite libérale) et ministre belge de l’énergie depuis février dernier, a décroché, dans la soirée du jeudi 15 mai, un vote favorable de la chambre fédérale des députés pour abolir la loi de sortie du nucléaire.

Adopté en 2003, ce texte interdisait la construction de nouvelles installations et prévoyait un arrêt total des sept réacteurs du pays en 2025 au plus tard. Partiellement modifiée en 2013 et 2015 pour prolonger trois unités au-delà de la limite initialement fixée, la loi est donc désormais totalement enterrée. « L’idéologie s’est fracassée sur le mur des réalités et de toute manière, la désactivation envisagée ne correspondait à aucune logique industrielle », explique le ministre au Monde.

Même les partis écologistes Ecolo et Groen, présents dans la précédente coalition, avaient effectivement dû se résoudre à envisager, en 2023, une prolongation de dix ans, soit jusqu’en 2035, pour deux réacteurs, Tihange 3 et Doel 4 : la guerre en Ukraine et les problèmes du parc nucléaire français, qui contribue largement à l’approvisionnement du royaume, risquaient d’entraîner de grosses difficultés.

Il vous reste 77.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.