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Dans la sous-préfecture du Lot-et-Garonne, où l’extrême droite a engrangé de bons scores aux élections de 2024, deux listes se sont déclarées face au maire socialiste sortant, Joël Hocquelet, qui pourrait se représenter.
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A Marmande, la lutte contre l’extrême droite a pris un tour judiciaire. Le maire socialiste de la sous-préfecture du Lot-et-Garonne, Joël Hocquelet, a été condamné, le 7 juin, à une amende par le tribunal d’Agen pour avoir refusé, en septembre 2024, de louer une salle municipale au Rassemblement national (RN) pour un meeting de son président, Jordan Bardella. Le tribunal a exclu l’inéligibilité de l’édile, réclamée par les plaignants.
S’il se défend de toute discrimination, justifiant que la venue du président du RN représentait un danger dans une salle de 1 200 places « pour au moins 2 500, 3 000 ou 5 000 personnes comme ils font à chaque fois dans des villes équivalentes à la nôtre », Joël Hocquelet concède avoir fait de la politique, en rappelant « la différence de valeurs entre eux et moi ». Un fait « condamnable », admet-il, prenant acte de la décision de justice, dont il ne fera pas appel.
Aux élections européennes du 9 juin 2024, à Marmande, la liste menée par Jordan Bardella est arrivée en tête, avec 34,8 % des voix. Et c’est la candidate du RN, Hélène Laporte, qui a gagné les élections législatives anticipées trois semaines plus tard dans cette circonscription. Des scores qui tendent la campagne municipale.
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