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Isabelle Chaperon
En 2024, il s’échappait des 32 000 kilomètres de canalisations de Thames Water l’équivalent de 230 piscines olympiques par jour. Depuis sa privatisation en 1989, il y a eu un défaut de supervision de cette infrastructure critique, observe Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 11h30 Temps de Lecture 1 min.
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Les Anglais pourront-ils arroser leur gazon impeccable cet été ? Pas sûr pour tous. Chris Weston, le directeur général de l’opérateur d’eau Thames Water, approvisionnant 16 millions de consommateurs à Londres et sur la vallée de la Tamise, a affirmé, mardi 13 mai, devant des députés, qu’il ne pouvait pas exclure des restrictions dans les prochaines semaines. La conséquence de réserves insuffisantes dans une région qui connaît un début de printemps le plus sec depuis une soixantaine d’années. Mais pas seulement.
L’état déplorable des réseaux de Thames Water aggrave le stress hydrique. Selon ses propres calculs, il s’échappait de ses 32 000 kilomètres de canalisations, en 2024, l’équivalent de 230 piscines olympiques par jour. Or, l’opérateur, au bord de la faillite, n’a pas les moyens de financer une remise à niveau de son réseau, dont une partie date de l’époque victorienne.
Quand Thames Water avait été privatisé en 1989 par Margaret Thatcher, l’entreprise ne supportait aucune dette. Elle atteint désormais 19 milliards de livres sterling (22,6 milliards d’euros). A quoi a servi cet argent ? Au vu des fuites et des pollutions d’eaux usées à répétition, il a davantage alimenté les actionnaires qu’il n’a été investi dans la modernisation des réseaux, suspectent les Britanniques. La fine fleur des fonds d’investissement, dont l’australien Macquarie, qui se sont succédé au capital de Thames Water, n’en sort pas grandie.
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