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La France insoumise a déposé, mardi, une proposition de loi pour nationaliser ArcelorMittal, une solution repoussée par le chef de l’Etat sur TF1. Le Sénat débat jeudi d’un texte pour interdire les licenciements aux entreprises qui versent des dividendes ou reçoivent des aides.

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Manifestation à Dunkerque (Nord), le 1ᵉʳ mai 2025.

Sophie Binet n’est pas venue les mains vides. Invitée, mardi 13 mai, à discuter avec Emmanuel Macron sur TF1, la secrétaire générale de la CGT lui a livré la liste des « 400 plans de licenciement » en cours en France avec « des entreprises qui touchent des aides publiques et qui distribuent des dividendes », plus une demande de nationaliser ArcelorMittal. Le matin même, la députée (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé avait déposé une proposition de loi en ce sens.

« Non, je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal », cela n’aurait « aucun sens », a répondu le président de la République. Pas question non plus d’un moratoire sur les licenciements : « Je ne suis pas pour bloquer les entreprises quand elles doivent s’ajuster. » Réplique de Sophie Binet : « Vous avez énormément de leviers entre les mains et vous refusez de les utiliser. »

L’échange illustre toutes les complexités, tous les obstacles auxquels se heurte l’Etat face à la marée montante des licenciements. Même lorsqu’il dispose en théorie de multiples moyens d’agir, il se retrouve souvent assez démuni en pratique. « Quand arrive une vague de plans sociaux très forte comme aujourd’hui, l’Etat n’a, en réalité, pas beaucoup de leviers, estime l’économiste Mathieu Plane, de l’Observatoire français des conjonctures économiques. Il peut tenter d’amortir un peu le choc, mais au-delà… »

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