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Le président de la République s’est opposé, mardi 13 mai, à une reprise par l’Etat des hauts-fourneaux français, réclamée par les partis de gauche et les syndicats depuis l’annonce d’un plan de suppression de postes dans l’Hexagone. Pour lui, la réponse à la crise industrielle de l’acier doit être européenne.

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Des manifestants devant le siège d’ArcelorMittal, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 13 mai 2025.

C’est un non catégorique. Emmanuel Macron écarte toute nationalisation des infrastructures françaises d’ArcelorMittal, alors que le groupe sidérurgiste a annoncé un plan de suppression de plus de 600 postes en France. « Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal, parce que ce serait dépenser des milliards d’euros », a répondu le président de la République, interrogé mardi 13 mai sur TF1 par la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui réclame une telle mesure, comme d’autres syndicats et l’ensemble des partis de gauche.

« La réponse, ça n’est pas nationaliser [mais] avoir des garanties de développement », a ajouté Emmanuel Macron, alors que le groupe sidérurgiste est accusé de préparer l’abandon à terme de ses infrastructures françaises, jugées moins rentables que ses sites en Inde, au Brésil et aux Etats-Unis, notamment après avoir annoncé, à l’automne 2024, qu’il reportait un projet de décarbonation de son aciérie de Dunkerque (Nord), pourtant indispensable à terme pour la survie de l’usine, qui emploie plus de 3 000 salariés.

Mardi matin, quelques centaines de salariés d’ArcelorMittal ont manifesté devant le siège français du groupe, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au moment où la direction de l’entreprise entamait des discussions sur le contenu de son plan de restructuration. ArcelorMittal prévoit de supprimer 636 postes dans le pays, dont 295 à Dunkerque, et 385 emplois sont concernés dans les fonctions support du groupe, mais également à la production, à la maintenance et à la transformation.

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