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Chronique

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Isabelle Chaperon

L’entreprise lyonnaise a annoncé lundi 12 mai avoir remporté la gestion de la concession de l’enceinte de 80 000 places, damant le pion aux géants Vinci et Bouygues. Un pas de géant pour le Petit Poucet de l’événementiel, observe Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié hier à 11h00 Temps de Lecture 1 min.

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Lors de l’épreuve du 800 mètres féminin, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 2 août 2024.

Depuis son ouverture pour la Coupe du monde de football en 1998, le Stade de France en a vu des matchs qui ont basculé à l’ultime seconde, d’un but improbable ou d’un drop assassin. Mais, cette fois, celui qui mène depuis le coup d’envoi l’a bel et bien emporté. Le spécialiste de l’événementiel GL Events a annoncé, lundi 12 mai dans la soirée, être « attributaire » de la concession du Stade de France, dont il prendra la gestion, mardi 5 août, pour trente ans. Le lyonnais a battu l’équipe locale composée de Vinci et de Bouygues, qui exploitent l’enceinte de 80 000 places depuis son inauguration en 1995.

Elles sont passées vite ces trente années, émaillées de grandes épopées sportives, de la victoire des Bleus du football en 1998 à la médaille d’or des joueurs de rugby à 7 lors des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, sans oublier les mythiques concerts de Jul et de DJ Snake. Mais rien n’égale le choc qu’a représenté, en décembre 2024, la décision de l’Etat d’engager des négociations exclusives avec GL Events, dans le cadre de l’appel d’offres lancé en mars 2023.

Un pas de géant pour le Petit Poucet des salons et des JO, Olivier Ginon, actionnaire majoritaire et président, avait fondé, en 1978, avec trois amis un loueur de matériel qui s’est mué en prestataire intégré de grands événements. D’abord, Polygones Services, puis Générale de location, l’affaire s’est rebaptisée GL Events, en 2003, afin de grandir à l’international.

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