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Le constructeur nippon a présenté une perte colossale de 670,9 milliards de yens pour son exercice 2024-2025. Au bord de la faillite, surendetté, Nissan prévoit la suppression de 7 usines et de 20 000 emplois, y compris au Japon, levant ainsi un tabou.
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Lorsque Renault est devenu actionnaire du constructeur automobile japonais Nissan, en 1999, un dirigeant de Chrysler avait comparé dans un livre cet investissement à « 5 milliards de dollars enfermés dans un coffre-fort envoyé par le fond ». L’histoire lui a donné tort. Louis Schweitzer, alors président du groupe Renault et artisan de l’« Alliance » mise en œuvre pour sauver le groupe de Yokohama (Japon), a alors envoyé Carlos Ghosn au Japon, flanqué d’une solide équipe. Des usines ont été fermées, les relations avec les fournisseurs mises à plat et le point mort, réduit. L’expansion internationale, notamment en Chine, a dopé les ventes : elles ont atteint 5,8 millions de véhicules en 2017, dernière année complète avant l’arrestation de Carlos Ghosn à Tokyo, le 19 novembre 2018. Pendant ces années fastes, le partenaire japonais de Renault lui a versé de juteux dividendes (près de 8 milliards d’euros au total entre 1999 et 2024) et fait mentir la prophétie américaine.
Ce mardi 13 mai, toutefois, elle redevient d’actualité, plus menaçante que jamais. Nissan, dont Renault détient 36 %, annonce une perte historique et précise qu’elle ne versera pas de dividendes en 2024 et 2025. L’action s’échange à 357 yens (2,20 euros), contre 400 yens en 1999, lorsque la marque au losange est entrée au capital.
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